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BloguéotravaiL - le blog de la survie au travail
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13 octobre 2013

Culture #1 : Promised Land

Votre travail vous pose des questions éthiques et votre conscience est lourde ? C’est normal. En s’y arrêtant bien, nombreux sont les secteurs d’activités qui ébranlent nos valeurs morales. Je ne citerai aucun exemple précis par pur esprit commercial (et aussi parce que je ne veux pas me fâcher avec mes nombreux amis qui bossent dans la comm... merde !).

Allez, ne sombrez pas dans la déprime. Le hasard (ou la viralité Internet, sait-on jamais) vous a amené jusqu’à nous. Et c’est tant mieux car en se penchant sur le film Promised Land, Bloguéotravail va redonner du baume à votre cœur d’employé du Côté Obscur.

 

 

culture_travail_1

 

 

Le Pitch : Dans son dernier film, Gus Van Sant nous fait suivre Steve Butler (Matt Damon) et sa collègue (Frances McDormand) dans leur travail au pays des trucks et des silos à grains géants. Engagés par la société pétrolière Global, ils parcourent les villages agricoles désœuvrées de l’Amérique rurale pour proposer aux habitants de louer leur sol afin d’en extraire du gaz de schiste. Convaincu d’offrir une solution d’avenir à ces communautés rurales, Steve doit faire face à une mise au vote dans l’une d’elles. Apparaît alors un écologiste, Dustin Noble (John Krasinski) dont le travail est d'alerter les habitants du danger que représente le gaz de schiste.

 

 

Ce que vous devez copier : Steve Butler est un bon gars qui bosse pour des salauds, c’est un peu la trame. Voici quelques exemple de techniques qu’il utilise pour oublier (ou pour se détourner) des conséquences de son travail.

  • Maîtrisez votre sujet de base : Pour Steve Butler, connaître ce qu’est la ruralité des Etats-Unis lui permet d’être plus efficace dans son travail et d’éviter les doutes (ceux des autres mais aussi les siens). En clair, vous vivrez mieux avec vous-mêmes en comprenant la raison d’exister de votre travail. C'est profond...!

  • Croyez en l’intérêt de ce que vous faites : Ca permet d’enfoncer le clou. Soyez zélés dans votre travail et procurez vous l’intense littérature interne à votre entreprise. Elle vous rappellera votre rôle, votre utilité et à quel point vous êtes gentils-en-fait-quand-on-regarde-bien-au-fond.

  • Organisez un événement : Apporter de la joie à votre public cible vous permet de vous focaliser sur du positif et de voir que vous pouvez satisfaire des gens. C’est toujours bon à prendre.

 

 

Ce que vous devez éviter : Si Steve est gentil, il pêche parfois. Souvent par excès de confiance. Voici ce que vous ne devez pas faire.

  • Ne vous fiez pas aux apparences : Vous verrez ainsi que ce qui ressemble à un vieux bouseux peut très bien être un ancien ingénieur de Boeing à la retraite (ou même, en plein travail). Vous pourriez même être surpris par le vice que John Krasinski peut cacher derrière son visage poupon.

  • Ne croyez pas en votre omnipotence : Organiser un évènement en plein-air est un travail qui nécessite de tenir compte de la météo. Ce qui signifie, que dire à des rustres au bar qu’ils sont responsables de leur situation pourrie et de leur mauvais travail en espérant qu’ils y réfléchissent (voire qu'ils finissent par l'admettre) est une hérésie. Un pain dans la gueule est vite arrivé.

  • Enfin, surtout, N’ayez jamais le moindre remord, merde : Sinon toutes vos belles stratégies s’écrouleront et vous troquerez votre statut, votre travail et votre salaire contre de l’humanité (...quelle connerie !).

 

 

Pertinence Globale : 75%. Si le film est très politique, on peut retrouver entre les lignes de nombreux conseils pour survivre à un travail moralement répréhensible. Cela pourra même vous donner ce qu’il faut d’estomac pour postuler au travail de boucher qui se libère à Damas (et que nous vous avions d'ailleurs proposé sur ce blog).

Et puis bon, ça permet de voir un film semi-indépendant qui parle de types moustachus qui portent des chemises à carreaux avec des casquettes ironiques ou des chapeaux qui ne sont pas des hipsters mais des citoyens américains honnêtes et déclassés. Tout de suite ça prend une autre dimension.

 

 

C'était l'instant culture de la rédac'. Et maintenant, au travail !

 

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